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mardi 3 décembre 2013

Le parc national Tierra del Fuego





La ville d’Ushuaia est située à 5175 kms de la ville la plus au nord de l’Argentine, La Quiaca à la frontière bolivienne, ce qui vous donne une idée de la «longueur » du pays.

Pour se rendre dans le parc national Tierra del fuego, il faut prendre la Ruta Nacional 3. L’entrée du parc est à douze kilomètres. Pour mieux nous suivre, voici le plan de la route suivi lors de notre visite. 

Le premier arrêt nous amène à la Estacion del Fin del Mundo.

C’est ici que part le célèbre train de la fin du monde, 

construit par les (célèbres) prisonniers

de la prison de Ushuaia et mis en service il y a 100 ans.
Un peu plus loin, on fait une pause à l’anse Zaratiegui.

On peut y voir au loin l’Isla Redonda

située dans le canal de Beagle.

 Sur le quai se trouve le bureau de poste le plus au sud de l’Amérique, celui de Puerto Guarani.

On peut y faire apposer un logo souvenir dans son passeport.
À cet endroit, un sentier pédestre suit le littoral

 et nous amène vers de charmants endroits.

Un peu surprenant cependant de voir des chevaux

entièrement en liberté dans les environs.
Un petit détour nous permet d’admirer le Lago Roca

traduit ici en langue Yamana. 

L’eau est d’une clarté limpide et, évidemment, plutôt froide.

On y trouve un des 4 campings gratuits du parc.

Chaque site possède son propre gril, parrilla oblige en Argentine.   On peut même y louer une cabane.

Prenez-vous d’avance pour les réservations, il n’y en a qu’une.  Certains touristes y viennent cependant avec des  véhicules pouvant presque grimper aux arbres.
  Effectivement, cela impressionne la galerie mais c’est peut-être le but. Plus au sud, se trouve le Lago Verde

qui doit sa couleur à la tourbe acide qui l’entoure. Celle-ci est même exportée en Écosse et sert à fabriquer du whisky.  Enfin le Lago Negro, ici sur le plan.
Comme nous sommes au printemps dans l’hémisphère sud, certaines plantes que nous connaissons bien fleurissent.

Ici, on les appellent  Margarita Amarillo. Qui dit Parc National dit animaux,



Plus loin, une pancarte qui, soit dit en passant, a été réalisé par notre hôte Carlos, nous annonce la fin de la route 3.

Pour terminer, malheureusement sur un note un peu triste, il faut mentionner l’erreur commise par le gouvernement argentin qui décida d’importer, en 1946, 25 couples de castors canadiens.

On voulait  ainsi implanter un commerce des fourrures. Ce fut la catastrophe. Les castors engraissèrent en moyenne de 5 kilos et perdirent le lustre de leur fourrure, De plus, sans prédateur naturel, leur nombre augmenta à la vitesse grand V et causa d'innombrables ravages.

Les nombreux barrages érigés par l'animal   causent encore aujourd’hui la destruction de nombreux secteurs

du parc. On estime à 150,000  le nombre de castors résidant dans le parc en 2013 et ils ont déjà émigré vers la Chili.
En terminant pour de vrai cette fois-ci, je ne voudrais pas passer sous silence le fait que depuis 1992, il existe un golf dans le parc de la fin du monde.

Avis aux intéressés

1 commentaire:

  1. Je vais y penser avant de me rendre là pour y jouer une partie de golf...
    Merci de nous faire connaître ce coin du monde si étrange.
    Et je pense aux castors!

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