La ville d’Ushuaia est située
à 5175 kms de la ville la plus au nord de l’Argentine, La Quiaca à la frontière
bolivienne, ce qui vous donne une idée de la «longueur » du pays.
Pour se rendre dans le parc national Tierra del fuego, il faut prendre la Ruta Nacional 3. L’entrée du parc est à douze kilomètres. Pour mieux nous suivre, voici le plan de la route suivi lors de notre visite.
Le premier arrêt nous amène à la Estacion del Fin del Mundo.
Pour se rendre dans le parc national Tierra del fuego, il faut prendre la Ruta Nacional 3. L’entrée du parc est à douze kilomètres. Pour mieux nous suivre, voici le plan de la route suivi lors de notre visite.
Le premier arrêt nous amène à la Estacion del Fin del Mundo.
C’est ici que part le célèbre train de la fin du monde,
construit par les (célèbres) prisonniers
de la prison de Ushuaia et mis en service il y a 100 ans.
Un
peu plus loin, on fait une pause à l’anse Zaratiegui.
On peut y voir au loin l’Isla Redonda
située dans le canal de Beagle.
Sur le quai se trouve le bureau de poste le plus au sud de l’Amérique, celui de Puerto Guarani.
On peut y faire apposer un logo souvenir dans son passeport.
On peut y voir au loin l’Isla Redonda
située dans le canal de Beagle.
Sur le quai se trouve le bureau de poste le plus au sud de l’Amérique, celui de Puerto Guarani.
On peut y faire apposer un logo souvenir dans son passeport.
À cet endroit, un
sentier pédestre suit le littoral
et nous amène vers de charmants endroits.
Un peu surprenant cependant de voir des chevaux
entièrement en liberté dans les environs.
et nous amène vers de charmants endroits.
Un peu surprenant cependant de voir des chevaux
entièrement en liberté dans les environs.
Un
petit détour nous permet d’admirer le Lago Roca
traduit ici en langue Yamana.
L’eau est d’une clarté limpide et, évidemment, plutôt froide.
On y trouve un des 4 campings gratuits du parc.
Chaque site possède son propre gril, parrilla oblige en Argentine. On peut même y louer une cabane.
Prenez-vous d’avance pour les réservations, il n’y en a qu’une. Certains touristes y viennent cependant avec des véhicules pouvant presque grimper aux arbres.
Effectivement, cela impressionne la galerie mais c’est peut-être le but. Plus au sud, se trouve le Lago Verde
qui doit sa couleur à la tourbe acide qui l’entoure. Celle-ci est même exportée en Écosse et sert à fabriquer du whisky. Enfin le Lago Negro, ici sur le plan.
traduit ici en langue Yamana.
L’eau est d’une clarté limpide et, évidemment, plutôt froide.
On y trouve un des 4 campings gratuits du parc.
Chaque site possède son propre gril, parrilla oblige en Argentine. On peut même y louer une cabane.
Prenez-vous d’avance pour les réservations, il n’y en a qu’une. Certains touristes y viennent cependant avec des véhicules pouvant presque grimper aux arbres.
Effectivement, cela impressionne la galerie mais c’est peut-être le but. Plus au sud, se trouve le Lago Verde
qui doit sa couleur à la tourbe acide qui l’entoure. Celle-ci est même exportée en Écosse et sert à fabriquer du whisky. Enfin le Lago Negro, ici sur le plan.
Comme
nous sommes au printemps dans l’hémisphère sud, certaines plantes que nous
connaissons bien fleurissent.
Ici, on les appellent Margarita Amarillo. Qui dit Parc National dit animaux,
Plus loin, une pancarte qui, soit dit en passant, a été réalisé par notre hôte Carlos, nous annonce la fin de la route 3.
Pour terminer, malheureusement sur un note un peu triste, il faut mentionner l’erreur commise par le gouvernement argentin qui décida d’importer, en 1946, 25 couples de castors canadiens.
On voulait ainsi implanter un commerce des fourrures. Ce fut la catastrophe. Les castors engraissèrent en moyenne de 5 kilos et perdirent le lustre de leur fourrure, De plus, sans prédateur naturel, leur nombre augmenta à la vitesse grand V et causa d'innombrables ravages.
Les nombreux barrages érigés par l'animal causent encore aujourd’hui la destruction de nombreux secteurs
du parc. On estime à 150,000 le nombre de castors résidant dans le parc en 2013 et ils ont déjà émigré vers la Chili.
En terminant pour de vrai cette fois-ci, je ne
voudrais pas passer sous silence le fait que depuis 1992, il existe un golf
dans le parc de la fin du monde.Ici, on les appellent Margarita Amarillo. Qui dit Parc National dit animaux,
Plus loin, une pancarte qui, soit dit en passant, a été réalisé par notre hôte Carlos, nous annonce la fin de la route 3.
Pour terminer, malheureusement sur un note un peu triste, il faut mentionner l’erreur commise par le gouvernement argentin qui décida d’importer, en 1946, 25 couples de castors canadiens.
On voulait ainsi implanter un commerce des fourrures. Ce fut la catastrophe. Les castors engraissèrent en moyenne de 5 kilos et perdirent le lustre de leur fourrure, De plus, sans prédateur naturel, leur nombre augmenta à la vitesse grand V et causa d'innombrables ravages.
Les nombreux barrages érigés par l'animal causent encore aujourd’hui la destruction de nombreux secteurs
du parc. On estime à 150,000 le nombre de castors résidant dans le parc en 2013 et ils ont déjà émigré vers la Chili.
Avis aux intéressés
Je vais y penser avant de me rendre là pour y jouer une partie de golf...
RépondreSupprimerMerci de nous faire connaître ce coin du monde si étrange.
Et je pense aux castors!