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dimanche 10 janvier 2021

Geyser Del Tatio

 

Geyser Del Tatio

Il y a plusieurs excursions potentielles aux alentours de San Pedro de Atacama dont celle-ci, les « Geyser Del Tatio ». J’ai toujours rêvé de voir des geysers, en particulier ceux du parc Yellowstone aux États-Unis. Le plus célèbre de ceux-ci porte le nom de « Old Faithful » et peut jaillir jusqu’à une hauteur de 40 mètres.


J’avais donc vraiment hâte de voir ceux du Chili.

Nous avions discuté avec un promoteur à propos de la meilleure route à prendre pour se rendre aux geysers. Il nous avait précisé de prendre à gauche à la première intersection, soit la direction de Machuca et non pas tout droit sur la route B256.


De plus, il était important d’être à l’aube sur le site pour bénéficier de la plus belle vue possible

Comme les geysers sont situés à 95 kms de San Pedro de Atacama, et que la route qui nous y mène est loin d’être une autoroute, nous avions fixé le départ à 4:00 AM.  C’est donc en pleine nuit noire sans lune que le périple commence. Nous traversons bientôt quelques gués


sans trop de problème et arrivons à la fameuse intersection. Difficile à croire mais nous faisons fi des recommandations et continuons tout droit sur la B256. Pourquoi pas, il y a une affiche indiquant El Tatio.

Au début, tout va bien. Un arrêt pour des besoins naturels nous permet de voir un ciel magnifiquement étoilé. La température avoisine le zéro et probablement moins. Les geysers étant situés à une altitude de 4300 mètres, nous sommes donc en ascension et le froid nous parait normal.  Ce n’est que quelques kilomètres plus loin que les choses se gâtent. La route rétrécit, les pentes deviennent abruptes et nous commençons à « slalomer »  à travers les rochers tombés carrément de la montagne et jonchant la route. J’aurais aimé prendre des photos mais j’avais vraiment autre chose à l’esprit. Je roule en première à environ 15 kms/heure et je m’en veux de ne pas avoir suivi les consignes. Il me vient à l’esprit que depuis le départ, nous n’avons rencontré aucune automobile, encore moins des gens. La situation perdure, le stress augmente, Christiane ne dit pas un mot. Après un délai qui nous apparut interminable, la route devient plus carrossable mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Nous devons maintenant traverser une portion de route où l’on a étendu une grande quantité de gravier non tapé. L’avant de l’auto touche par terre et l’on entend le gravier qui s’expulse de chaque côté.  J’accélère pour éviter de s’enliser et aperçois à ma droite les phares de plusieurs voitures. La jonction avec la route de Machuca est à la portée. OUF… Il ne nous reste que quelques kilomètres mais nous suivons maintenant différents minibus qui se rendent aux geysers sur une route plutôt « planche à laver » pour ceux qui connaissent.


Nous sommes dans un immense bain de vapeurs entouré de volcans. 



On compte 64 geysers bouillonnants

et un grand nombre de fumerolles (émanation de gaz qui s’échappe d’un volcan).


Ce qui surprend, ce n’est pas la hauteur des geysers rarement plus haut qu’un mètre mais leur nombre.

Et pour les plus courageux, il y a la possibilité de se baigner dans cette eau chaude.

 L’administration des geysers est maintenant sous la responsabilité des « Atacamenos » ou « Peuple du désert ».


Au retour, nous avons utilisé « évidemment » la route traversant Machuca. Non seulement celle-ci était plus carrossable mais aussi beaucoup plus agréable. Plusieurs type d’oiseaux de la zone humide de Machuca




 étaient visible dont le Piuquen O Guanata



 et le Tagua Gigante

sans oublier quelques flamands roses.


Quelques fermes servant à l’élevage de lamas

bordaient la route,


dans un univers plutôt basique.


Une vidéo pour terminer













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