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dimanche 3 janvier 2021

San Pedro de Atacama

 

Le Nord

J’avais entendu parler du nord du Chili par mon père qui avait fait un voyage d’affaires en Amérique du Sud en 1953. Même si je n’avais que 6 ans à l’époque, je me suis toujours souvenu du nom de certaines villes comme Antofagasta,


un port de mer sur la côte nord-ouest du Chili connu pour être l’endroit de départ du minerai de cuivre de l’ensemble de la région. Il m'est nécessaire de mentionner que Robert J., mon père, était alors directeur des exportations d’une entreprise québécoise spécialisée dans la fabrication d’outillage pour l’exploitation des mines. De plus, dans son bureau à la maison, il avait dessiné sur un des murs une carte à l'échelle des Amériques ce qui, bien sûr, aidait à se souvenir des noms de ville.

Nous partons donc de Santiago par avion, direction Calama.


Même si cette ville nécessiterait d’y passer quelque temps, en particulier pour visiter la mine de Chuquicamata, (ou simplement Chuqui dont voici quelques renseignements: le trou de la mine à ciel ouvert fait 4.5 kms de long, 3.5 kms de large et 850 mètres de profondeur),

mais notre destination finale est San Pedro de Atacama.

Première étape, prendre livraison de notre véhicule de location. La majorité des touristes louent des camionnettes à 4 roue motrices, genre Toyota Tacoma, histoire peut-être de paraître « conquistador » mais nous optons pour une simple Mazda 2.

 Le coût de la location couvre amplement les différentes offres de circuits touristiques organisés dans notre ville de destination.

San Pedro de Atacama est situé à 106 kms au sud-est de Calama. La route Chile 23 qui nous y amène nous fait découvrir un désert de hauts plateaux au début




entouré de pics rocheux plus ou moins élevés.


L’électricité provient de champs d’éoliennes.

Plus on approche de San Pedro, plus le relief change et devient presque lunaire.


Arrivés à destination, nous découvrons un petit village d’environ 5000 habitants. Sise à 2440 mètres d’altitude, celui-ci est considéré comme un oasis de la pré-cordillère des Andes. Direction ensuite de notre « hostel » chaleureux quoique rudimentaire.



Une première visite du village nous fait découvrir des petites rues pittoresques


 et surtout des restaurants aux décors inspirés

qui tiennent compte des matériaux régionaux

 sans oublier le nécessaire système de chauffage à cette altitude dont celui-ci plutôt atypique.
 

Un peu plus loin, une église en adobe digne d’une carte postale,

à l’intérieur pittoresque

avec son petit escalier

menant à un tout petit deuxième étage.

Les cloches semblent avoir été ajoutées plus tard puisqu’elles sont situées ailleurs.

On arrive ensuite sur une petite place, genre Zocalo mexicaine

avec son pavillon central

Quelque peu surprenant ce mélange d’arbres incluant un palmier.

En fait, compte tenu que nous sommes dans une zone désertique, ce n’est rien de surprenant d’autant plus que des affiches préviennent les visiteurs des dangers d’exposition au soleil.

Notons au passage cette affiche dédiée au respect l’environnement.

Sur une plus grande place, nous retrouvons les édifices municipaux 

avec son panneau d’affichage pittoresque incluant un plan de la ville

ainsi qu’une seconde église toute de blanc habillée.

Son plafond intérieur mérite le coup d’œil.

Et digne de mention, cette antenne de l’Université Catholique du Nord.




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