Traduction

dimanche 31 janvier 2021

Valle de la Luna

 

La Vallée de la Lune

Située à 15 kms à l’ouest de San Pedro de Atacama, la vallée se trouve à la pointe nord de la Cordillera de la Sal.  L’idée de base est de s’y rendre pour y admirer le coucher de soleil qui, parait-il, laisse un souvenir impérissable.

D’accord, mais il faut payer le prix pour s’y rendre et je ne parle pas d’argent. Premièrement, il  y fait une chaleur suffocante, ce qui est parfaitement normal puisque nous sommes dans un désert. Deuxièmement, vous marchez constamment soit dans le sable d’un sentier balisé,


côtoyant des façades rocheuses vertigineuses, 


soit sur des sentiers rocailleux à l’équilibre précaire qui suivent les arêtes du relief comme à droite sur la photo

ou un peu plus profondément


et jusqu’aux limites permises.

Mais la récompense vaut le déplacement. Au bout de ce petit sentier, une immense étendue désertique au relief tarabiscoté


que seul des photos peuvent en expliquer toutes les nuances


dans ce mélange de sable et de roches


et en regardant ce petit sentier qui semble nous mener au bout du monde, en fait au bout de la lune devrais-je dire.


Face à l’effort  et surtout la chaleur, Christiane a trouvé la solution des habitants du désert.

Mais il est temps de revenir sur la dune de sable et suivre la foule.


Une dernière montée plutôt abrupte


et nous nous retrouvons à la limite de cette dune géante.



On doit tenir compte de l’avertissement


parce que des vues en plongée nous fait prendre conscience de la hauteur.



Le soleil descend à l’horizon


et la vallée s’embrase de couleurs


avec les montagnes de la Cordillera de la Sal comme fond de scène.

Un petit retour en arrière nous fait découvrir les sculptures naturelles connus sous le nom de « Les trois Maries »


Malheureusement, un touriste trop « zélé » a malheureusement brisé une des trois sculptures.


(non, ce n’est pas moi) Le tout est situé dans une plaine désertique


avec au loin, près de la route, une falaise venue de nulle part.





vendredi 29 janvier 2021

Cañón de Guatin

 

Cañón de Guatin 

 

Sur la route des Geysers del Tatio, juste avant le fameux embranchement menant à Machuca, celui que nous aurions dû prendre en référence à un épisode précédent, se trouve le Canyon de Guatin. Nous sommes dans un univers désertique à souhait.



Sur la vidéo suivante, on peut apercevoir à gauche  parmi ces champs de sable et de pierre, une fine ligne d’arbustes.

Il y a donc un cours d’eau plus bas qui permet à certaines plantes du désert d’Atacama de survivre dans cet univers aride. C’est le début du Canyon de Guatin.



Sur le vidéo suivant, la profondeur du canyon augmente et l’on peut distinguer le mouvement de l’eau.


Évidemment on est loin du Grand Canyon mais le paysage mérite tout de même le coup d’œil.



Ce prochain vidéo nous donne une meilleure idée de l’ensemble.


Un peu plus loin, il est possible d’avoir accès au léger cours d’eau



qui se jette plus loin dans ce qu’on pourrait qualifier de mini vallée.

Il faut savoir que le désert d’Atacama est connu pour être une des régions les plus arides de la terre. Certaines portions peuvent être privées de précipitations pendant des périodes de plus de cinquante ans. Y voir un cours d’eau est en soi un phénomène. Apercevoir des fleurs, à peu près tous issues de cactus, vaut la peine de s’y attarder. Nous avons aperçu une pousse de cactus « cardon »,


 et plusieurs fleurs de cactus de la famille des « Cumulopuntia »



et une copie de Marguerite jaune.


Et il est assez surprenant de trouver des habitations dans ce secteur. Celle-ci donne l'impression d'être du type troglodyte mais ce n'est qu'une illusion d'optique.

Au retour, un dernier aperçu de la route en lacets et du canyon.



lundi 25 janvier 2021

Le Salar et les Lagunes

 

Le Salar et les Lagunes.

Avant de se rendre à la Vallée de la lune, nous avions décidé de nous rendre au sud de San Pedro de Atacama pour visiter deux sites en particulier : le secteur Soncor Laguna Chaxa faisant partie du Salar de Atacama, célèbres en autre pour ses bandes de Flamands Roses et, à une altitude beaucoup plus élevée soit 4120 mètres, les Lagunas Miscanti et Miniques. Pour ceux qui ont déjà lu la version antérieure de ce chapitre, sachez que j’ai pu retrouver les photos prises lors de ce périple. Je serai donc en mesure de les utiliser à mon grand soulagement.  Je garderai quand même des photos issues du Web pour essayer de mieux décrire cette partie du voyage.

Le premier arrêt nous amène au Salar de Atacama


plus précisément à la Lagune Chaxa

pour y voir les Flamands  Roses. Légère déception, il n’y a que quelques Flamands

et, de plus, l’odeur est plus que nauséabonde. Je me permets à titre de comparaison de vous ramener des photos de Flamands Roses prises à Celestun au Yucatan

pour vous donner une idée de ce que nous attendions. Et j’ajoute, toujours en provenance du Mexique, cette photo d’un Flamand Rose en plein vol, une de mes préférés.

Cependant, malgré ces quelques inconvénients, le site est vraiment grandiose,

avec en fond de scène la Cordillera de la Sal

avec ses nombreux volcans

encore actifs comme le prouvent ces morceaux de lave

enrobés de sel. Les Flamands Roses


ne sont pas les seuls oiseaux de la lagune comme cette Avocette des  Andes

et ce Bécasseau de Baird.

Le sol est saturé de sel

et semble quelque peu pollué

ce qui pourrait expliquer cette odeur nauséabonde. Mais la nature réussit quand même à nous donner des fleurs dans ce désert.

La deuxième partie du périple, la visite des deux lagunes Miscanti et Miniques, fut beaucoup plus agréable. D’abord ce petit dîner dans ce restaurant de Socaire

où les murs intérieurs sont semblables aux murs extérieurs, signe d'une isolation basée sur l'épaisseur de la pierre.


Nous avions l’air un peu d’extraterrestres aux yeux des clients sur place mais nous avons beaucoup apprécié le menu.


Le ventre plein, nous avons grimpé en auto jusqu’aux deux lagunes sur une route de gravier.

Un petit arrêt pour contempler le paysage

avec ses volcans au loin

et ses champs de fleurs.


Les deux lagunes ne faisaient qu’une avant l’éruption du volcan Miniques d’une hauteur de 5910 mètres.

Une coulée de lave sépara celle-ci et donna les lagunes Miscanti et Miniques. Un sentier pédestre

nous amena à la laguna Miscanti

pour nous permettre d’admirer la couleur de l’eau d’un bleu saphir.
Pour terminer, un dernier salut face cette magnifique lagune.